Le guide du débutant dans le BDSM : on vous explique la soumission / domination
Le BDSM désigne un ensemble de pratiques sexuelles. Si la trilogie Cinquante Nuances de Grey de E. L. James a favorisé la démocratisation de la pratique, cet univers n'en reste pas moins encore méconnu. C'est pourquoi avant de vous lancer pour explorer votre sexuelle, nous vous proposons un petit guide avec les points essentiels à connaitre.
Quels rôles pouvez-vous tenir ?
Comment nous l'annoncions plus haut, le terme BDSM renvoie à des pratiques sexuelles incluant Bondage, Discipline, Domination, Sadisme et Masochisme. L'accomplissement de n'importe lequel de ces aspects vous laisse le choix entre deux rôles.
D'un côté, vous pouvez être le « Dominant », c'est-à-dire celui qui va tenir les rênes et prendre l'ascendant dans la relation. De l'autre, vous êtes plutôt le « Soumis », pour qui chaque désir du Dominant est un ordre. Dans ce contexte, sachez que les « niveaux de soumission » varient. Ainsi, vous pouvez être :
- un « soumis classique »,
- un « Brat »,
- ou encore un « Esclave ».
Le « Brat » est un « soumis » rebelle et impertinent. Le terme « Esclave » pour sa part, désigne une personne avec un rapport à la soumission très poussé. Toutefois, vous pouvez également décider d'être « Switch ». Il s'agit d'un rôle commun aux pratiquants qui alternent entre domination et soumission.
Quoi qu'il en soit, en tant que novice, il est recommandé d'adjoindre une tierce personne pour vous guider. Celle-ci endossera le rôle de « Mentor », si vous êtes un « Dominant » ou de « Protecteur si vous êtes un « Soumis ». Il vous accompagne pour établir doucement la relation avec votre partenaire.
Que savoir de la notion du consentement dans le BDSM ?
Vue de l'extérieur, une relation BDSM peut susciter de vives inquiétudes quant au consentement de la personne soumise. Cependant, rassurez-vous, il est pris en compte. En effet, comme toute autre relation, le BDSM est basé sur un rapport de confiance entre les deux partenaires.
Ainsi, de la désignation des rôles au déroulement des séances, la communication avec votre partenaire est un pilier central de la relation. La communication permet de s'assurer d'une réelle complicité entre les partenaires, loin du stéréotype de la « maltraitance déguisée » dont peut être affublée la pratique. Le consentement demeure donc pleinement exprimé. Dans le cas contraire, une séance ne serait plus différenciable d'un acte de violence.
C'est pourquoi vous devez toujours veiller à discuter avec votre partenaire sur vos envies et les siennes. Le tabou n'existe pas dans une relation BDSM. Vous devez vous sentir libre de dire ce qui vous plaît et ne vous plaît pas sans la moindre honte. De même, vous devez veiller à ce que votre partenaire en fasse de même.
Quels sont les accessoires BDSM pour débutants ?
Pour prendre vos marques, vous pouvez commencer en douceur avec les accessoires usuels. Procurerez-vous un kit de démarrage qui contient à minima des menottes. Elles servent pour les chevilles et/ou pour les poignets.
Pour les premières séances, vous pouvez commencer par des menottes avec un rembourrage en velours. Vous pourrez par la suite enchaîner avec une version en cuir. L'avantage est qu'aucune de ces paires ne requiert de clés contrairement aux menottes métalliques traditionnelles.
En ce qui concerne les cordes de bondage, une longue de 1,5 m suffira amplement pour vos débuts. Ensuite, songez à un bandeau ou un masque en velours, satin ou similicuir. Enfin, d'autres accessoires pourront suivre comme le bâillon respirant de préférence, le collier de soumission et les pince-tétons.
Quelles sont les pratiques autorisées ?
En principe, dans le BDSM, toutes les pratiques sont « ouvertes ». Toutefois, les partenaires doivent s'y accorder et posséder un minimum d'expérience. Ainsi, pour vos débuts de Dominant par exemple, vous pouvez vous en tenir aux fessées avec ou sans accessoire, au jeu de la cire chaude ou au déni d'orgasme.
Une fois que vous serez plus en confiance avec votre rôle de Dominant, vous pourrez vous essayer aux autres pratiques comme le Shibari (bondage). Gardez néanmoins en tête quelques interdits. Évitez au maximum toute pratique susceptible de vous mettre (l'un ou l'autre) en danger. Il en va de même pour les pratiques violant le consentement de votre Soumis d'où l'importance du contrat BDSM.
Quelle est la place du contrat dans le BDSM ?
Le contrat est l'acte qui scelle la confiance entre votre partenaire et vous. C'est à travers lui que vous définissez vos envies et limites. Pour faire simple, il est le document qui atteste de votre consentement mutuel quant aux séances et à leur déroulé.
Afin de rédiger au mieux votre contrat, pensez à réaliser une check-list de vos envies et de vos limites respectives. Le contrat doit également inclure un « safe word ». Il s'agit d'un mot qui permet votre partenaire d'exprimer son non-consentement sans équivoque à tout moment durant les séances, y mettant immédiatement fin.
Ainsi, l'univers du BDSM est strictement régulé pour permettre aux pratiquants d'explorer leur sexualité sans tabou et en toute sécurité. Pour vous y essayer, nous vous conseillons vivement d'en parler avec un professionnel du domaine.
Pour aller plus loin et explorer vos fantasmes, nous vous invitons à visiter ce blog BDSM qui contient de nombreux articles, conseils et guides pratiques pour pratiquer le BDSM. Vous découvrirez ainsi comment être une bonne soumise, le facesitting, comment être une sissy, un guide sur la cage de chasteté, comment pratiquer la domination virtuelle, le fétichisme des pieds et bien plus !
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